Quelques références & définitions (4)

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(Huîtres et crevettes tropicales)

Huître plate

Ostrea édulis, l'huître de nos côtes, plate et plus arrondie, appelée aussi belon en Bretagne.

Produite en petite quantité, elle est malheureusement en déclin pour une série de problèmes liés à son environnement (maladies, surexploitation, changements climatiques).

Huître creuse

Crassotrea gigas ou Magallana gigas (basée sur son ADN, 2014), l'huître japonaise, de Miyagi, asiatique, du Pacifique, ou encore Magallana angulata (Crassostrea angulata; l'huître portugaise).

Dans les années 70, la Crassostrea gigas a remplacé l'huître portugaise inopinément introduite dans l'estuaire de la Gironde vers la fin du XIXième siècle et qui vers 1960 s'est retrouvée en voie de disparition dû à une maladie virale. Cette dernière avaient été probablement introduite au Portugal, pays ayant été un peuple de grands voyageurs, en provenance d'Asie au XVIIième siècle.

D'autres huîtres sont également consommées comme Crassostrea virginica aux U.S.A., Saccostrea cucullata (en Asie), Ostreola conchaphila (au Canada et U.S.A), Crassostrea chilensis (au Chili avec une importance commerciale grâce à la mise en conserve pour son exportation), C. brasiliana (au Brésil), C. columbiensis et C. corteziensis (en Colombie), C. rhizophorae (l'huître creuse des mangroves), ainsi que quelques autres.

Huître perlière

Pinctada margaritifera, Pinctada maximus ou Pinctada maculata qui se différencient en fonction de leurs perles (taille, couleur et autres caractéristiques morphologiques). On les trouve essentiellement dans les eaux japonaises, chinoises, coréennes et chaudes de la zone intertropicale comme au Mexique, Inde, Philippines et Nouvelle Calédonie.

Il s'agit d'une huître fort différente de celle que nous consommons (surtout la creuse), plus proche de la plate, mais qui a la particularité de produire de l’aragonite, et non pas de la calcite, lorsqu’elle enclenche son mécanisme de défense. L’aragonite est le constituant principal de la nacre ce qui permet à l’espèce de produire des perles nacrées.

Macrobrachium rosenbergii

Aussi appelée crevette géante d'eau douce ou de rivière, ou encore chevrette. Elle est connue en Guadeloupe sous le nom « ouassou » en Guadeloupe et appelée (à tord) « écrevisse » en Martinique.

Cet intéressant crustacé est élevé un peu partout dans le monde, mais a pour origine la région Indo-Pacifique, depuis l'Inde jusqu'en Australie. L'adulte mâle possède deux très longues (mais fines) pattes munies de pinces efficaces pour la préhension.

Cette grande crevette se reproduit en eau saumâtre, ensuite les juvéniles migrent en eau douce.

Penaeus orientalis

Egalement appelée crevette chinoise.

Elle est réduite en taille (15,0-18,5 cm) à l'état adulte. Elle est commercialement importante et est pêchée en Mer Jaune entre la Chine et la péninsule Coréenne. Elle est principalement exportée en Europe occidentale.

Penaeus indicus

C'est la crevette blanche d'Inde qui se distincte difficilement de la crevette chinoise.

Sa longueur ne dépasse pas les 18,5-23 cm. Ses élevages côtiers, basés principalement sur les marées, restent modestes comparativement aux autres crevettes tropicales.

Penaeus japonicus

Nos ...jolies gambas Charentaises.

Ces crevettes subtropicales sont tolérantes à des températures nettement plus basses que les autres. Ainsi, le micro-climat de la Charente Maritime permet de les élever en étangs (à l'extérieur) de mai à novembre. Toutefois, elles ont besoin d'une eau ayant minimum 22-24°C pour pouvoir se développer plus rapidement (la température de l'eau de mer atteint rarement les 26-27°C dans les étangs). Leur croissance stagne à 14-15°C et elles meurent lorsque la température (de l'eau) baisse entre 8-11°C ...il faudrait alors les maintenir en serres avec une eau chauffée durant l'hiver (mois froids), mais cela a un coût. En Charente Maritime, cette crevette marine peut atteindre les 25-28 cm avec de bonnes conditions climatiques en été.

Penaeus monodon

Aussi appelée la crevette tigre géante ou asiatique.

C'est la plus impressionnante de toutes les crevettes et sa longueur peut atteindre les 30-35 cm voir plus dans certaines circonstances. On la trouve principalement sur les côtes de l'Asie du sud-est. Les jeunes crevettes se retrouvent dans les estuaires sablonneux et mangroves. Adultes, elles ont tendance à s'enfoncer dans la mer en eaux plus profondes.

Penaeus (Litopenaeus) stylirostris

On la connaît aussi sous le nom de crevette bleue.

Elle n'atteint à l'état adulte que les 21-23 cm. On la trouve le long des côtes de l'Amérique Latine. Elle est importante pour l'économie régionale, car elle fait l'objet d'exportations importantes.

Penaeus (Litopenaeus) vannamei

C'est la crevette à pattes blanches, encore appelée crevette blanche du Pacifique.

Son élevage est également important en Amérique Latine (principalement à Guayaquil en Ecuador) pour l'exportation. Elle atteint maximum 22-23 cm de long. Elle reste dans des eaux supérieures à 20-22°C avec des pics de production lors de la présence de courants marins chauds del Niño.

 

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