AQUIDEAS

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1. Identification ▼

                2. Préparation ▼

                           3. Appréciation & accord ▼ (Appraisal & agreement)

                                             4. Exécution & suivi ▼ (Implementation & monitoring)

                                                                        5. Evaluation

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     Lorsqu’on désire établir un projet, on considère toujours les cinq étapes ci-dessus mentionnées. Que ce soit pour un projet personnel, une institution national ou une orgarnisation international, le processus va toujours dans cette suite logique d’agir. A chaque étape, un rapport écrit est produit afin d’en conserver la mémoire et éventuellement comparer le projet à d’autres antérieurs ou à venir.

     Pour mener une identification, il faut avant tout être préparé : on a besoin d’une formation préalable et surtout avoir de l’expérience. En ayant visité plusieurs projets en différents lieux et contextes, vous donnerez plus de réalisme à une nouvelle proposition. En fait, il s’agit de trouver des alternatives potentielles inhérentes aux circonstances, opportunités et/ou lieux pouvant être considérées. Pour ce faire, il faut disposer de ressources disponibles et estimer une voie de débouchés/marchés pour assurer les rentrées (rien ne sert de produire si vous ne savez pas vendre).

     La seconde étape (préparation) consiste à rassembler sur papier tous les éléments du projet pour les travailler en harmonie afin de pouvoir produire ou mener un service. Il faudra décrire le lieu d’implantation, le contexte dans lequel il s’inscrira et les avantages pour la région choisie.Il faudra inclure le matériel nécessaire, les infrastructures, équipements et machines, ainsi que la main d'œuvre/opérateurs humains. Un plan devra être dressé pour mener les opérations qui conduiront à la fabrication de produits ou la mise en place de service(s) afin d’être rentable. L’établissement du futur business devra démontrer la pertinence de générer des rentrées/bénéfices. Cet aspect économico-financier sera particulièrement important pour les investisseurs, notamment pour d’éventuels emprunts bancaires. Ce plan doit être détaillé et pouvoir considérer quelques alternatives au cas il y aurait quelque petits changements imprévisibles (comme par exemple la hausse dans le coût de certaines fournitures, une baisse du prix de vente ou une inflation inhabituelle). Cela permettrait ainsi d’avoir un meilleur contrôle sur la bonne progression de la nouvelle activité.

     Dans une troisième approche, la proposition avec son plan écrit fera ensuite l’objet d’une appréciation lors d’une ou plusieurs réunions avec toutes les parties intéressées. Suggestions et modifications feront partie des débats pour arriver à un consensus. Tout devra être (re)chiffré, les budgets ajustés, le(s) financement(s) trouvé(s) et la projection des dépenses et rentrées devra être fixée. Une décision finale écrite (rapport) fera l’objet d’une approbation générale.

     La quatrième phase consiste à agir sur le terrain, c’est-à-dire réaliser la mise en œuvre proprement dite ou mettre en route les actions pour aboutir au(x) service(s) proposé(s). Les opérations/travaux doivent suivre le plan approuvé. Une bonne coordination des activités mènera au but recherché. La trésorerie doit également pouvoir suivre en fonction des projections. Tout le long de cette réalisation, les responsables superviseront les activités, conseilleront et veilleront à la bonne progression dans le temps du projet pour ne pas accumuler de retard.

     La dernière étape consiste à évaluer les résultats obtenus par les activités entreprises une fois le projet terminé.

• Le projet s’est-il réellement bien déroulé conformément au plan approuvé ?

• A-t-il atteint les objectif fixés ?

• La région sort-elle grandie de ce nouveau projet ?

• Vaut-il la peine de considérer une seconde phase pour obtenir de nouveaux impacts ?

• Ou doit-on reconnaître des manquements qui ont parfois fait cruellement défaut ?

• Comment aurait-on pu éviter certains obstacles ou améliorer certaines étapes pour aboutir aux objectifs fixés ?

     A ce stade, tout doit être considéré : fournisseurs, main d'œuvre, libération des tranches budgétaires, interférences externes, bonnes et mauvaises, etc.

     L’enseignement tiré de cette dernière étape préviendra de refaire les mêmes erreurs ou encouragera un second projet, lié ou non au premier.

     Ainsi, progresse-t-on dans la dépense de budgets pour monter des projets et améliorer les conditions de vie locale, régionale ou nationale. Cela est particulièrement important lorsqu’une organisation internationale approuve des fonds importants (plusieurs millions d’euros) afin de financer la réalisation de gros projets nationaux (ministères/départements) dans certains pays dont le besoin s’en fait sentir.