Centrale nucléaire et production aquatique (2 de 2)

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Applications à l’aquaculture

     C’est dans ce contexte qu’on a vu se développer des élevages aquatiques, comme à Gravelines en France (production de bars et daurades), Tihange en Belgique (production de tilapias, esturgeons, poissons-chats, carpes et microalgues pour l’industrie cosmétique) et bien d’autres encore. En fait, on profite du rejet de tant de calories pour les utiliser à des fins piscicoles et horticoles.

     L’eau des tanks et bassins est donc réchauffée grâce au 3ième circuit de refroidissement de la centrale (ce 3ième circuit est déjà nettement inférieur en température que les deux premiers circuits de refroidissement de la centrale). De plus, l’eau d’élevage est un système totalement indépendant, c’est-à-dire sans contact direct avec les liquides de refroidissement de la centrale ...qui sont eux-mêmes isolés pour prévenir toute contamination. Par conséquent, les poissons et cultures en hydroponie (horticulture/microalgues cosmétiques) ne peuvent en aucun cas être contaminés par des particules radioactives émises par le coeur de la centrale.

     Voici quelques vues sur ces applications piscicoles en eaux réchauffées dans deux centrales nucléaires connues :

Pisciculture à Gravelines (France)

Vue générale du site

Serres aquacoles (eau salée réchauffée)

  Le bar

   

La daurade

Élevage en bassins externes hors-sol béton

Aquaculture à Tihange (Belgique)

Vue générale du site

Infrastructure piscicole sous serre (eau douce : 22-32°C)

Écloserie

Hydroponie

Grossissement (ici, un tilapia ...poisson tropical fort apprécié)

 

Références :

  • Centrale nucléaire de Tihange (SEMO), Electricité de France/Trabel (Belgique), 1971.

  • cerer-pisciculture.be/

  • Rapport technique personnel de visites, 2003.

  • www.dissident-media.org/

  • www.jeunesetnature.com/

  • www.vetcare.gr/

 

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