Ne pas confondre Connaissances avec Compétence

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     Ces deux mots semblent très proches, comme des synonymes, et pourtant ils ont des significations très différentes. Ceci est important lorsque vous souhaitez approcher et contracter un professionnel quel qu’il soit.

     Les connaissances (knowledge, conocimientos) font référence à l'accumulation de notions acquises par l’apprentissage de concepts théoriques (académiques) et pratiques (professionnelles) dans un secteur particulier. Il peut se traduire par les explications verbales du spécialiste aux autres (éclaircissement, cours, interview, conférence) ou par ses écrits sous forme de publications (prospectus, mode d’emploi, article, rapport, livre)

     La compétence (skill, competencia) fait référence à la capacité d'utiliser et appliquer toutes ces notions (connaissances) dans une situation, un contexte ou un environnement bien déterminé.

     Ainsi, les connaissances se réfèrent à la théorie et la compétence à l’application sur le terrain afin souvent d’obtenir des résultats concrets.

     Or il se fait que certains « éduqués » dans un domaine spécifique peuvent parfois se retrouver dans l’incapacité d’appliquer leurs connaissances aux circonstances ou dans le cadre qui leurs est présenté. Ceci peut être dû à un manque d’information, une peur de s’engager ou simplement un manque de moyens pour obtenir des changements réalistes afin d'assurer des objectifs exigés. En effet, tout le monde n’est pas égal dans cette position. Toutefois, des connaissances doivent généralement servir pour être à même de conseiller, définir une stratégie, susciter un changement voulu ou encore améliorer un résultat.

     Pour l’économiste de formation, son savoir-faire peut être utilisé pour développer une stratégie commerciale dans le but d’atteindre des objectifs de ventes ou pour installer une politique afin de mener un programme national.

     Mais une compétence peut également être acquise par ce que l’on appelle la méthode d’essai et d'erreur, par exemple chez un professionnel qui accepte de guider un apprenti.

     Prenez le cas des ouvriers de France : grâce à un tour de France, ils peuvent apprendre en passant par plusieurs patrons expérimentés dans le monde de la boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, charpenterie, ébénisterie ou taille des pierres ...pour n’en citer que quelques uns. Mais pour être encore plus spécialisé, une éducation formelle/académique de départ peut lui donner des connaissances supplémentaires afin d’aller chercher une méthodologie encore plus pointue.

     Toutefois, la personne qui se forme aux connaissances doit d’abord, comme nous l’avons dit, être attirée par le secteur dans lequel il essaie d’être meilleur. La passion viendra peut-être ensuite si la curiosité l’anime. Alors, cela fera de lui quelqu’un à qui on fera référence, un professionnel capable de mener une expertise ou encore un candidat potentiel pour un poste professionnel qui s’ouvre.

     Ensuite dans le monde du travail, cette personne devra faire preuve d’aptitudes particulières, comme être observateur, intuitif, opportuniste, entreprenant et convaincant afin de pouvoir appliquer ce qu’il a reçu comme enseignement.

     Une formation supplémentaire pourrait être un plus pour être encore plus performant afin d’exécuter certaines tâches particulières.

     Prenez le cas d’un mécanicien automobile - A côté d’une formation dans un garage, l’acquisition d’un cursus en mécanique/électricité appliqué aux véhicules permettra une meilleur prise en main de son travail et une accélération de l’assimilation en poste. Ces petits plus amèneront à la compétence recherchée.

     Prenez celui d’un ingénieur civil - Sa formation lui permettra d’analyser plus rapidement et faire les calculs appropriés pour établir ou corriger les plans d’un building, construire un pont enjambant une rivière ou asseoir les fondations d’une structure particulièrement élevée. Théorie et pratiques lui donneront par la suite l’expérience et la compétence.

     Enfin, dans le cas du représentant religieux – Ce dernier ne pourra exercer sa vocation sans réelle conviction et il devra avant tout s’appliquer à l’étude de base de la doctrine à laquelle il s’intéresse pour pouvoir en parler aux autres. Viendra ensuite la compétence.

     Lorsque vous avez avez étudié et/ou travaillé dans d’autres pays/sur d’autres continents, vous vous dotez d’une corde supplémentaire à votre arc. Par exemple, la pratique de plusieurs langues peut grandement servir dans certains cas. Ainsi sur nos points de ventes, nous n’avons pas qu’une clientèle francophone. Nous nous adressons également à quelques clients étrangers dans leur propre langue. Cela attire d’autres gastronomes d’expression ...anglo-, hispano- et lusophone avides d’explications faciles à comprendre. Cela amène leurs familles et amis comme nouvelle clientèle !

     Enfin, connaissances et compétences sont nécessaires, car complémentaires pour pouvoir maîtriser un secteur d'intérêt.

     Alors, si vous souhaitez sortir du lot, spécialisez-vous sans trop penser au départ si cela pourra bien vous servir ou si cela paiera bien plus tard. Osez si le sort vous en donne l’envie. Vous verrez que vous en serez un jour récompensé. Bien entendu, il ne faut pas forcer un créneau qui ne possède aucun avenir, mais visez plutôt l’innovation. Dans beaucoup de cas, la spécialisation peut parfois vous offrir des opportunités et horizons insoupçonnés !

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