Réflexion sur la vaccination humaine au regard de celle des poissons

Rédigé par Aquideas Aucun commentaire
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     Comme nous l’avions vu lors d’un autre article1, les lymphocytes sont presque exclusivement les cellules qui se trouvent dans la lymphe. Ils sont formés à partir de cellules de moelle osseuse et sont très importants pour le système immunitaire. Les lymphocytes s’accumulent principalement dans les ganglions lymphatiques où ces cellules détruisent les bactéries, certains virus, des cellules cancéreuses et substances pouvant constituer une menace pour l’organisme.

    La lymphe est constituée principalement d’eau, mais elle contient également des protéines, des graisses, des restes de cellules mortes, bactéries, cellules malignes et autres cellules qu’elle recueille à travers son voyage dans le corps. La lymphe est nettoyée et filtrée dans les ganglions lymphatiques et retourne à la circulation générale.

     En analysant la lymphe des ganglions lymphatiques et celle qui circule, nous pouvons détecter des restes qui peuvent nous causer des maladies ou diagnostiquer certains types de cancer.

     Normalement en bonne santé, notre système immune réagit toujours naturellement aux nombreux intrus qui entrent dans le sang, principal bio-fluide humain avec la lymphe. Si nous alimentons notre corps au moyen de nutriments sains, notre métabolisme est capable naturellement de fabriquer énormément de parades, comme la formation d’anticorps2 très spécifiques. Ainsi, notre organisme peut contrecarrer certains parasites ...sans passer par la case « industrie pharmaceutique », éliminer des bactéries ...sans passer par les antibiotiques de cette même industrie (il faut simplement connaître la nature, où trouver ce qu’elle offre et comment l’utiliser pour se soigner) et même éradiquer des virus ...en se passant de la « vaccination » anticipée.

     Vous n’êtes pas convaincus ?

     Prenez le cas de la grippe3. Commune en hiver, elle peut tuer dans quelques cas et pourtant on en réchappe fréquemment. Parfois, on la contrôle simplement en jouant sur la température (transpiration = régulation de la température corporelle, élimination partielle de toxines ...bien que ce soit le foie et les reins qui s’en chargent principalement) et en utilisant les bienfaits de la nature, notamment par les fameux remèdes de nos grands-mères, ceux prodigués par les chamans reconnus4, en fait des préparations naturopathes qui approfondissent les soins naturels. En étiez-vous conscients ?

     Le problème est que nous nous sommes laissés embarquer dans l’aventure d’une médecine occidentale, qui certes a déjà fait beaucoup de prouesses (je le reconnais humblement), mais qui a également imposé sa propre façon de soigner, derrière laquelle s’est développé un lobby qui est devenu très puissant ...l’industrie pharmaceutique. A présent, il est bien difficile de renouer avec les remèdes d’antan (entre autres, avec l’usage de plantes spécifiques) parce que le corps médical a d’abord un clientélisme qu’il ne souhaite pas perdre, mais également parce qu’il y a de très gros intérêts économiques en jeu. Et pourtant, beaucoup de ces médicaments proviennent de matières premières et formulation qui leurs étaient venus des habitants des savanes et forêts !

     Il est vrai que l’industrie pharmaceutique a su élaborer, dans ses laboratoires, beaucoup de nouvelles formules pour venir en aide à bien des maux chez les humains. Les médicaments (qu’ils soient sous forme de pastilles, gélules ou injections) ont aussi souvent des effets secondaires/indésirables dont on tait généralement les retombées, qui existent bel et bien et qu’on considère la plupart du temps comme négligeables au vu de ce qu’il peuvent soigner. Par contre, la nature n’offre pas ce type de revers si utilisée à bon escient.

     D’autre part, soyez suffisamment vigilants avec les statistiques que l’on vous avance : elles ne reflètent pas toujours la réalité et servent souvent à influencer la population pour qu’elle s’engage (sans trop comprendre) dans des voies qui ne leurs conviennent pas toujours ! Basé sur de nombreuses expériences impliquant des statistiques5 appliquées, on se rend vite compte que le traitement de données collectées peut être influencé par (entre autres) les pré-concepts de ceux qui les analysent. Combien de fois, nous avons observé ce phénomène dans des institutions éducatives, officielles ou professionnelles dédiées à l’analyse statistique ! Il y a tellement de facteurs qui peuvent influencer le résultat final ...parce que parfois nous manquons de principes intrinsèques.

     On vous dira que la vaccination est faites pour non seulement booster l’immunité individuelle, mais à la fois pour protéger la communauté c’est-à-dire les autres. Ce à quoi il faut savoir que les mêmes vaccinés peuvent également devenir des vecteurs6 et transmettre certaines variantes virales contre lesquels ils ne sont pas protégés ...d’où certaines complications (même si elles ne font pas légions) comme des thromboses chez des personnes âgées et des myocardites chez les plus jeunes. De fait dans certains pays, des médecins et laboratoires en biologie humaine commencent à communiquer au grand public leurs observations.

     De toute manière, trouvez-vous bien normal d’en être déjà à la troisième dose de vaccination, de façon si rapprochée et en si peu de temps ? Dans certains pays, on en est déjà à la 4ième dose (cas en Israël) et d’autres parlent même d’une ...5ième dose ! Cela montre bien que les premières injections étaient de loin insuffisantes, principalement dû à l’apparition de mutations/virulences spécifiques du virus. Les dossiers médicaux dans notre pays sont malheureusement totalement clos à la communication au grand public (on ne souhaite pas dévoiler d’éventuels effets indésirables, ni même aller à l’encontre d’une prospérité industrielle convenant à quelques-uns).

     Devant la pandémie, la vaccination devient nécessaire pour une grosse partie de la population composée d’individus dont le système immunitaire est plus délicat ou faible (notamment dû au vieillissement des cellules, à une maladie chronique, un trouble héréditaire, un dérèglement hormonal ou une affection grave). Ce fait est incontestable pour cette catégorie de personnes. Mais chez d’autres individus, le système immunitaire est capable de puiser des éléments dans leur environnement pour booster/développer leur propre défense naturelle si (bien entendu) le milieu dans lequel ils évoluent est favorable. Mais dans tous les cas, il faut encourager les gestes barrières, garder la distance (c’est-à-dire fuir toute concentration humaine), se désinfecter souvent les mains, tousser dans un de ses bras replié, porter le masque en milieu confiné et même, par moments, s’isoler par prévention et pour éviter toute contamination.

     Il y a aussi un autre aspect important dont il faut tenir compte : l’alimentation d’aujourd’hui est en partie grandement responsable de cette dégradation en matière de santé publique. On ne contrôle plus, ou ignore délibérément ce que l’industrie agro-alimentaire (en fait, la biotechnologie ...autre industrie chimique, ingénieuse/créative ...fort intéressante) met sur le marché pour nourrir le monde. La panoplie sans cesse grandissante de colorants, conservateurs, antioxydants, exhausteurs de goût (comme les glutamates), gommes et édulcorants n’est plus favorable au développement propice de notre corps. Car ils sont de moins en moins naturels : nutriments ingérés qui sont le fruit de synthèses en laboratoires, aux mille arômes artificiels (pour plaire) ...trop souvent pour trouver des solutions industrielles plus économiques (nourrir bon marché). Ainsi, notre système devient plus fragile et des interventions externes, artificielles, doivent venir en aide ...comme la vaccination.

     Le monde doit absolument redevenir plus naturel. Où sont les remèdes d’antan ? Pourquoi ne peut-on plus se procurer certaines plantes vitales pour tant de guérisons ? Pourtant certaines H.E. (huiles essentielles) d’aujourd’hui font parfois des miracles. N’oublions pas que la nature fait en général bien les choses, peut-être plus lentement (encore que), mais elle cure, soigne et adoucit bien des peines, et à bien moindre coût ...ce qui ne convient pas toujours à l’industrie du médicament ! Tout ne peut pas être résolu de façon naturelle, mais bien des maux peuvent l’être sans aucun doute. En tout cas, l’expérience de beaucoup le prouve indéniablement !!!

     Comme biologiste, le dysfonctionnement des organismes aquatiques m’a toujours interpellé ...intérêt pour des raisons essentiellement économiques (toujours ce même mal : être rentable d’un point de vue purement comptable). En effet, lorsqu’une maladie bactérienne ou virale s’installe dans un élevage « intensif » de poissons, vous perdez - dans 99 % des cas - tout votre cheptel et vous pouvez faire une croix sur vos bénéfices. Vous tournez alors la page et avez deux possibilités : soit vous recommencez à zéro, car vous êtes alors convaincu que cela vaut encore la peine ; soit vous abandonnez, parce que vous réalisez que cela ne vaut plus la peine d’insister. De nombreux cours et laboratoires en matière de parasitologie, bactériologie, virologie et problèmes environnementaux m’ont aidé à comprendre comment agissent beaucoup d’affections, maladies et épizooties. Ainsi, la prophylaxie est devenue un élément de base particulièrement important pour prévenir énormément toutes ces affections.

     Mais en étant également formé aux principes fondamentaux de la nutrition approfondie, cela vous aide à mieux comprendre l’importance de l’alimentation face à des conditions plus difficile de vie. Chez les poissons, les aliments représentent souvent 50 % du budget annuel pour avoir de animaux « en bonne santé » c’est-à-dire sains, capables de pouvoir se défendre contre de nombreuses attaques au niveau cellulaire.

     En régions tropicales, un intérêt (simple curiosité scientifique) s’était aussi porté sur les problèmes de malnutrition en présence de nombreuses affections de santé chez les autochtones. Ainsi en comparant, on établit forcément un parallélisme entre organismes aquatiques et terrestres. Toutefois, si même l’humain et les animaux supérieurs sont de loin plus sophistiqués/compliqués (prenez simplement le cas du cerveau), les principes de base sont exactement les mêmes : ils sont tous formés par des protéines, lipides (graisses, huiles), carbohydrates (sucres), vitamines et minéraux, et leurs liaisons/transformations/dégradations se font toujours dans des cadres précis/particuliers. Lorsque certains organismes sont très précaires en « fuel » (éléments chimiques, molécules, catalyseurs7,…qui nous viennent des particules nutritionnelles ingérées) ou doivent se réaliser dans un environnement spécifique (températures, pH, milieu alcalin particulier,...), certaines réactions biochimiques ne peuvent plus avoir lieu et engendrent des complications/accidents/irrégularités aux séquelles et conséquences parfois désastreuses. Certains de ses domaines sont tellement complexes qu’il faut du temps, beaucoup de temps, pour en saisir toute la compréhension et la logique, afin de pouvoir anticiper et peut-être un jour stopper toutes ces anomalies. Toutefois, nous développons naturellement des armes pour contrecarrer bien des envahisseurs dans notre corps. Durant une pandémie, les anticorps peuvent parfaitement se multiplier naturellement à une échelle insoupçonnée (comme est sensé le faire la vaccination) ...mais ici sans l’aide de la vaccination8 afin d’enrayer le mal ...et ne plus devenir celui que l’on montre trop souvent du doigt ...comme étant la seule source véhiculant la contamination qui affecte tant de gens. Dans pareil cas, les gestes préventifs cités plus haut prennent tout leur sens et doivent bien sûr être intégrés pour se prémunir.

     Néanmoins, nous devons réapprendre à revenir dans un environnement beaucoup plus naturel pour assurer le développement harmonieux de notre corps afin d'anticiper bien des attaques contre notre organisme. Il en va de notre survie à long terme.

Références :

  • Application of antigen presenting cell-targeted nanovaccine delivery system in rhabdovirus disease prophylactics using fish as a model organism, C. Zhang, G.-X. Wang & B. Zhu, Jpournal of nanobiotechnology, 2020.

  • Cours de Nutrition Animale Vansnick, IAAH, 1975.

  • Cours de « Fish Nutrition », FAA, Richard T. Lovell, 1983.

  • Cours d’ « Advanced Animal », ADS, S.P. Schmidt, 1984.

  • Cours de « Microbial Fish Disease », Bacteriology, Virolgy, Fungal diseases, FAA, Auburn University, USA, 1984 & 1985.

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1  « Immunité & vaccination des poissons » rédigé sous cette même rubrique (« Journal ») le 1er août 2021.

2  Anticorps = une molécule biologique (complexe protéique ou glycoprotéines de la famille des immunoglobulines) impliquée dans l’immunité. Son rôle est de reconnaître un antigène étranger afin de le neutraliser. En effet, les anticorps possèdent tous une partie capable de reconnaître certains éléments et une autre qui fera tout pour compléter un « cocktail » qui piégera l’antigène en faisant travailler plusieurs atomes et autres molécules disponibles dans notre organisme (référez-vous à des sites intéressants comme www.futura-sciences.com pouvant éclairer bien des domaines de la science). En pathologie, la diminution importante d’anticorps ou leur absence est donc responsable d’infections bactériennes répétées comme les sinusites, otites ou angines.

3  Parfois appelée "refroidissement", c’est une affection pouvant être déclenchée par plusieurs virus respiratoires (près de 200 selon certaines sources), dont le virus influenza, mais aussi le rhinovirus (HRV), le virus respiratoire syncytial (VRS) ou encore le métapneumovirus (HMPV), des pathologies comme la rhinopharyngite ou la bronchiolite.

4  Je devine déjà les sourires ! Pourtant dans la pratique, beaucoup d’entre eux soignent avec succès bien des gens de leurs tribus et communautés ! Ils possèdent des connaissances sur la façon de soigner que peu d’entre nous dominent, surtout à notre époque.

5  M’étant fortement intéressé depuis longtemps aux statistiques (outils importants dans toute étude scientifique) et après avoir suivi plusieurs cours de statistiques, dont certains fort spécialisés (ce que l’on appelle plus généralement en anglais « Advanced » Statistics), je me suis vite rendu compte que dans certaines situations on pouvait interpréter les résultats dans un sens comme dans l’autre à cause de chiffres non-conformes. Le tout est de rester intègre et constater la tendance générale ce qui malheureusement n’est pas toujours respecté (même ...à l’université) à cause de convictions propres ou goals (buts) qu’on cherche à démontrer.

6  « Que l'on ait été vacciné contre la Covid-19, il est toujours possible de l'attraper », Dr. Philippe Laurent, pneumologue à la clinique d'Aressy, Pyrénées Atlantiques (groupe ELSAN). .

7  Substance qui augmente la vitesse d'une réaction chimique sans paraître participer à cette réaction ou élément qui provoque une réaction par sa seule présence ou par son intervention (définition du dictionnaire Larousse).

8  Lisez l’intéressant livre du Dr. (pédiatre) Françoise Berthoud « La (bonne) santé des enfants non vaccinés », Au-delà de la polémique ! (Nouvelle édition revue et complétée), Éditions Jouvence, 2013.

Quelle est le deuxième caractère du mot xus09bjt ?

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