Connaissez-vous Jean Cocteau ?

Rédigé par Aquideas Aucun commentaire
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     C'était un cinéaste, écrivain et poète. Il vécut de 1889 à 1963 et disait:

« Le verbe aimer est difficile à conjuguer: son passé n'est pas simple, son

présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel ».

     Rien n’est plus vrai à notre époque !

     Bien sûr, vous  pourriez l’appliquer à beaucoup de domaine, comme l’amour dans le couple et la relation à autrui. Mais il est un domaine qui nous touche tous et qui a trait au travail.

      Vous pourriez me dire que tel ou tel exemple ne peut s’appliquer à d’autres. Toutefois, il y a toujours une certaine constante.

     Parfois quand on est plus jeune, on est amené à faire beaucoup de choses, accepter plusieurs petits boulots, se conformer à des pratiques pas toujours très heureuses et/ou de s’éloigner un peu/temporairement du secteur d’intérêt.

     L’important est de définir un ou des goals qui pourraient valoir la peine.

     Nous n’avons pas échappé à cette trajectoire professionnelle, mais avons toujours su conserver le cap. Et cela a donné ce que vous connaissez ...AQUIDEAS, une entreprise peut-être très modeste comparée à d’autres plus connues, mais qui tient bon !

     Cela a conduit à la réalisation de quelque chose qui, nous semble-t’il, valait la peine ...non seulement pour nous producteurs, mais également - et surtout - pour les autres, clients consommateurs : offrir des produits sains (malgré un climat qui se dérègle depuis plusieurs années) ...ce qui devrait être naturellement la norme.

     Le verbe ci-dessus mentionné reste en toute circonstance difficile à manipuler et cependant...

     C’est en découvrant le monde aquatique que nous nous sommes épris de la beauté qu’il suscitait et des nombreux mystères qui attisaient notre curiosité à tous les deux. Bien entendu, il faut être à l’écoute de son environnement, être curieux et volontariste pour en savoir un peu plus. D’où toutes ces belles formations pour acquérir des outils d’analyse, puis s’orienter vers des études plus approfondies. A l’époque, nous étions loin d’imaginer qu’elles fussent si longues. Mais nous « aimions » (dans le passé) ce vers quoi nous nous dirigions ...probablement parce qu’alors le domaine était innovant, particulier et fort peu connu de la majorité des gens.

     Ensuite, plusieurs offres se présentèrent pour nous engager sur le marché du travail. Le problème est qu’ils ne correspondaient pas toujours à nos aspirations, à la formation acquise. Il faut toutefois conserver une certaine cohérence avec l’évolution de sa propre vie. Et donc, il y eût des choix cartésiens/rationnels qui devaient tenir compte de certains facteurs de stabilité pour l’un et l’autre. Au tout début, il a fallu accepter des jobs rémunérateurs ...pour survivre ...en attendant des offres plus heureuses, plus en relation avec notre secteur de spécialisation. Car lorsqu’on est jeune, l’éternel problème est de n’avoir aucune expérience et pas de capital pour réaliser tous ses souhaits. Il faut parfois se conformer ...tout en conservant l’espoir de revenir très vite (dans notre cas) à la vie aquatique. La problématique n'est pas nouvelle et lorsque nous étions plus jeunes, nous l'expérimentions déjà !

     Comme mentionné dans un article antérieur (« 10 astuces pour trouver sa voie professionnelle » daté du 10 décembre 2019), si vous aimez quelque chose, apprenez à sauter dans le « bon » train ...celui qui vous permettra de revenir vers ce que vous voulez réaliser. Surtout, ne manquez pas le wagon lorsqu’il est à votre portée, car il ne pourrait bien passer qu’une seule fois dans votre vie ! La rémunération (le salaire) ne représente pas tout dans les offres d’emploi, surtout au début de votre carrière. Voyez ce que les propositions peuvent vous apporter en expériences, en relations humaines et en contacts professionnels ...pouvant vous rapprocher de ce dont vous aspirez le plus.

     Une telle attitude n’est que le fruit d’un sentiment : la capacité ...d’aimer ...de se laisser apprivoiser par un secteur qui intéresse et par là ...devenir meilleur dans celui-ci.

     Les temps présents ont eu raison de se perfectionnement. Beaucoup de jobs furent intéressants d’un point de vue purement technique, ...parfois compensé au niveau de la rémunération, ...souvent limités dans le temps parce qu’il s’agissait de consultances occasionnelles. En plusieurs autres circonstances, il s’agissait aussi de bénévolats c’est-à-dire de services à des ONG (Organisations Non Gouvernementales), donc fort peu financées. Mais dans la grande majorité des cas, les services demandés concernaient toujours l’aquaculture et les pêches. Nous aboutissions à des solutions, recommandations, conseils, projections et réalisations sur le terrain. Nous essayions de les réaliser le mieux possible ...parce que nous aimions notre travail.

     Cet état d’esprit est possible dans n’importe quelle profession et à n’importe quel niveau : aimer (ou apprendre à aimer) et croire en ce que l’on fait. Cela peut vous donner une trajectoire ...qui sera tôt ou tard reconnue par les autres ! L’expérience1 nous l’a prouvé.

     Il faut néanmoins rester réaliste et conserver les deux pieds sur terre. Malgré la formation et les expériences, des difficultés peuvent encore et toujours apparaître dans le futur. Comment évoluera le business avec autant d’embûches, obstacles imprévisibles (comme cette pandémie du Covid2, la maladie incurable, l’accident pouvant changer le cours d’une vie, une clientèle vieillissante moins preneuse), normes/habitudes changeantes de la société ou encore impositions de réglementation/taxes nouvelles ? Nul ne peut le prédire !

     Fort probablement, les mêmes gains risquent de ne plus être au rendez-vous, mais la force d’aimer dans ce que l’on entreprendra sera encore et toujours là. Cette attitude nous permettra de vaincre l’adversité. Mais n’est-ce pas là le plus important !?

     Ainsi plus tard, vous pourrez enfin dire « au moins, cela en valait la peine ! ».

     Les choses ne sont jamais simples dans cette (trop) courte vie, mais aimer aide grandement à éviter beaucoup de difficultés pour la rendre plus facile !

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1 De la bonne expérience, bien-entendu (car on peut également accumuler de la mauvaise expérience)

2 Peut-être ...intentionnelle ...afin d’enrayer l’expansion de nos populations sur notre petite planète (trop de bouches à nourrir !?) Il suffit de se renseigner un tant soit peu sur la quantité de choses que nous cachent bien de bras droits des gouvernements puissants d’aujourd’hui !

Quelle est le deuxième caractère du mot tnwxf3gc ?

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